Dart, le successeur du Javascript ?

dart

Dart, le nouveau nom de Dash, est maintenant prêt…
Lancé depuis 2 ans par Lars Bak, qu’il a été dévoilé par Google comme alternative à Javascript, la version 1.0 et le SDK sont disponibles après avoir été récemment officialisé par Mountain View.

A quoi ça sert ?
Dart serait destiné a résoudre des problèmes du Javascript tout en étant plus performant, plus facilement utilisable sur des projets à grande échelle et offrant une sécurité accrue, un peu comme ce qu’ Actionscript devait être à la base.
Le projet consiste donc en un nouveau langage de programmation web simple à apprendre pour les développeurs connaissant Javascript.

La transition se passe comment ?
Une version Dartium du navigateur Chrome permet de faire tourner directement les programmes Dart. Pour les navigateurs qui ne le prennent pas en charge, Google a prévu un outil dart2js afin de convertir les programmes Dart en Javascript.

Et pour développer, ça se passe comment ?
Dart SDK intègre Dart Editor, présenté comme étant léger et puissant à la fois, par Google. Il dispose de la complétion de code, du refactoring, d’un débogueur, de conseils et warnings etc.
De plus, les développeurs Dart peuvent utiliser leurs bibliothèques JavaScript préférées grâce à la fonctionnalité de compatibilité « Dart-JavaScript interop ».

Et ça s’exécute où ?
Dart s’exécute soit sur une machine virtuelle native côté serveur, soit sur un moteur JavaScript classique à l’aide du compilateur dart2js, qui convertit le code en JavaScript compatible. Google met aussi, comme précisé précédemment, une version personnalisée de Chrome disposant de la machine virtuelle Dart à la disposition des utilisateurs Dartium.

Coté performance, on en est où ?
Google rassure sur les performances du JavaScript généré, qui ont été considérablement améliorées, fournissant même des résultats meilleurs que ceux du JavaScript idiomatique. Les performances de la machine virtuelle seraient désormais de 42 % à 130 % meilleures que du JavaScript idiomatique sur le moteur V8.

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Un avenir possible ?
C’est là qu’on trouvera une vraie faille au projet : en dehors de Google, aucun autre éditeur de navigateur n’a semblé être convaincu par Dart puisque celui-ci n’y est pas intégré…
Lars Bak, en charge du projet, a rappelé que « Dart ne remplacera pas JavaScript. C’est la pierre angulaire du Web d’aujourd’hui, et le sera pour très longtemps ».
Javascript est imparfait, mais même Google ne croit pas pour autant à l’abandon de Javascript : il tente même, en parallèle, de le pousser dans ses retranchements pour le faire évoluer plus vite notamment avec AngularJS.

L’Ecma, l’organisme en charge de la normalisation de notamment JavaScript (dans le cadre du standard EcmaScript), vient d’annoncer qu’il avait créé un comité chargé de superviser la création d’une norme pour Dart.

Le comité technique TC52 aura pour mission d’élaborer des normes pour le langage et les bibliothèques Dart, créer des suites de tests pour vérifier la conformité avec les normes et superviser le développement futur de Dart.

Plus d’infos sur dartlang.org